Revue de presse

"La version de concert de l'opéra impose sa dynamique particulière : les solistes entrent en scène pour chaque intervention, puis se retirent aussitôt, rythmant la représentation d'un va-et-vient. Gwendoline Blondeel, entendue plus tôt dans le mois à l'Opéra Royal, en Fille du régiment, offre une Morgana pétillante et désarmante à la fois. Sa voix, nourrie d'une passion engagée, se manifeste par des aigus cristallins, charmeurs et légers. Elle impressionne par ses notes droites tenues d'une pureté saisissante lors du fameux Tornami a vagheggiar, précises, souples et vives comme des gouttes de pluie. "
"De son côté, la jeune soprano belge Gwendoline Blondeel (qui a incarné le rôle-titre dans La Fille du régiment de Donizetti dans ces mêmes lieux le mois dernier), avec sa voix légère au timbre doré, a illuminé son personnage de Morgana avec un « Tornami a vagheggiar » pétillant de coquetterie, agrémenté de sur-aigus éblouissants."
"Marie est idéalement campée par une Gwendoline Blondeel avec une énergie débordante et un sens impressionnant du théâtre. Vocalement, elle est sublime, les aigus ciselés avec une richesse dans les médiums indéniable et une précision sans faille. Son Tonio n’est autre que l’excellent ténor Patrick Kabongo, aux moyens impressionnants, qui nous charme par une présence scénique fabuleuse et réussit dans son élan à s’approprier le « Ah ! Mes amis » en lui apportant toutes les belles nuances de son talent incroyable. Madame de Berkenfield est l’inénarrable Eléonore Pancrazi que l’on aime entendre et voir sur scène tellement elle est investie dans son rôle de bout en bout sans tomber dans le grotesque, elle humanise un personnage qui, souvent, est brossé en filigrane. Jean-François Lapointe est un Sulpice désopilant et touchant avec une voix superbe. Jean-Gabriel Saint-Martin est un Hortensius d’anthologie. "
"Les artistes de la production assurent un spectacle vif et engagé. La soprano Gwendoline Blondeel incarne Marie avec une voix vibrante, jeune et claire, offrant un souffle complet. Sa voix, agile, se distingue par des aigus puissants, cristallins, et des exécutions en legatissimo délicieuses. Elle joue avec les vocalises qui mettent en avant sa virtuosité, choisissant de s'en amuser, évitant l'aspect pompeux d'une quête de la virtuosité à tout prix. Elle incarne toute la folie propre au personnage de Marie, l'insolence adolescente, mais reste irrésistiblement adorable. Elle sait se montrer gracieuse et gaillarde quand il le faut, et ses suraigus sont exécutés avec une délicatesse impressionnante. Son duo avec Tonio révèle des pianississimi amoureux, chaque nuance mettant en lumière l'intensité de ses sentiments. Il faut partir, l'un des airs les plus connus de l'opéra, est un défi technique où la retenue est essentielle, tout en devant délivrer suffisamment de puissance pour transporter le public dans le sentiment d'abandon et de désespoir de Marie. Cet air met en valeur son timbre satiné, son port de voix parfaitement dosé, et ses ralentis poignants, d'une douceur saisissante. Ses respirations ne sont perceptibles qu'à des fins dramatiques (soupirs, sanglots dans la voix...)."
"Gwendoline Blondeel prend le rôle de Sangaride avec une superbe aisance. (...) Une voix de cristal conjuguée à un talent théâtral intrinsèque, permettent à la soprano de faire briller chacune de ses portées et d’arracher le cœur du spectateur. Gwendoline Blondeel sait particulièrement bien faire ressortir l’intelligence du texte par son chant, ses respirations, ses attaques. Tout est au service du drame et sa prestation en fait instantanément une des meilleures Sangaride, au côté de celle d’Emmanuelle de Negri."
"Domine absolument le Jonathas à fleur de peau de Gwendoline Blondeel, soprano éclatant, bourré de charme et de legato, dont chaque apparition est un enchantement et dont les derniers mots sont absolument déchirants."
"La Folie’s entrance was eye-opening itself, but if you saw Ms. Blondeel singing “Stabat Mater” in a reverent church girl performance in Opera Lafayette’s Pergolesi! earlier this year, you’d find her performance as La Folie a rather shocking transformation. The first few minutes of her center piece solo, I felt like I was in Las Vegas and Beyoncé had just come on stage. She soon unbuckled her outsized costume and gave a leggy showgirl performance from then on. Wow, what a dynamic singing performance; it was beautiful operatic singing, but it was also showtime, a strong contender for my favorite performance of the year!"
"The vocal highlight of the evening was soprano Gwendoline Blondeel, who emerged in a 14-foot tower of colorful tulle as La Folie. Her voice is lithe, elastic and effortlessly comic — her weird little flicks, trills and warbles earning delighted giggles from the audience."
Le Carnaval du Parnasse de Mondonville à l'Opéra Royal de Versailles avec Les Ambassadeurs
"Timbre clair et brillant, tempérament piquant, vocalisation aisée, Gwendoline Blondeel est le charme même."
"Depuis ses débuts, on apprécie Gwendoline Blondeel, pour laquelle le rôle de l’épouse de Salomon semble avoir été écrit."
"La voix de la soprano Gwendoline Blondeel se distingue par sa sonorité claire et légère, qui élève la musique dramatique vers des sphères célestes mais en gardant l'intensité de son chant."

"l’Aurore interprétée par Gwendoline Blondeel offre une voix virtuose et douce à la fois, spécialement dans les vocalises (imitation des oiseaux par exemple), en montrant une grande aisance dans les passages d’interprétation entre la gaité et la rage. Les duos des deux protagonistes montrent une réelle synergie, présentant sur scène une convaincante union amoureuse."
"Gwendoline Blondeel en Doris (mais aussi Iris, Flore et divinité des fontaines) présente une voix au très bel éclat, agrémentée d’une présence scénique lumineuse."
La Flûte enchantée au Festival International de Beaune avec Le Cercle de l'Harmonie
"Quant à Gwendoline Blondeel, découverte à Froville, son émission pure, son intelligence musicale lui permettent d’exceller tant dans le baroque et le classique que dans la comédie musicale. On se réjouit de la retrouver comme première des trois dames, même si le rôle est modeste au regard de ses moyens."
"Gwendoline Blondeel, irradie par la pureté angélique de l’interprète dont l’assise solide du chant se traduit autant dans la finesse des aigus, que dans la présence scénique éclatante."
"Le spectacle est d’autant plus réussi que les chanteurs habitent leurs personnages allégoriques avec sincérité et gourmandise. En tête d’une distribution somptueuse, Gwendoline Blondeel (l’Aurore) n’hésite pas à malmener sa belle voix soyeuse, aux aigus rayonnants, quand il s’agit d’exprimer une juste colère."
"Double rôle (La Poésie, Fiordiligi) pour Gwendoline Blondeel (soprano). Cette jeune soprano au grand potentiel fit une entrée remarquée à l'acte I scène 10 avec un air ravissant, Se mi toglia mia sventura, dont les strophes étaient richement accompagnées par des flûtes aux belles couleurs qui révéla une voix claire, agile et sensuelle. Les dernières paroles de chaque strophe étaient répétées par la nymphe Echo de façon très poétique."
"Si ses aigus possèdent finesse et pureté, ses graves ont un petit grain qui leur donne une assise sans excès. Grâce à sa présence scénique, aux mains proches de son cœur, l’auditeur reste à chaque instant attentif aux émotions de ses magnifiques plaintes, comprenant tout même en l’absence de livret."


